Portrait de Pauline, basque et champenoise, prenant conscience qu'il existe deux sortes de blancheur en France : la blancheur parisienne, et la blancheur des campagnes
Lecture d'un sous-chapitre de "La révolte des Gaulois" (Léo Scheer, 2020), "Les marges qui se confondent", commentant la question culturelle dans le roman de Nicolas Mathieu, "Leurs enfants après eux" (Prix Goncourt 2018).
Pendant plusieurs décennies, Hollywood a poussé toujours plus loin les frontières de ce qui était regardable en termes d’horreur, et cela nous a donné par exemple le « torture porn » d’Eli Roth. Ayant sans doute atteint une limite en la matière, j’ai l’impression qu’Hollywood cherche aujourd’hui de nouveaux terrains de sensationnalisme, et je me demande si nous ne pourrions pas baptiser « social trash » cette nouvelle tendance consistant à mettre en scène le pire du pire en matière de sévices, notamment dans le cadre familial. Cela donne d’ailleurs lieu à des pépites en la matière, comme « Precious » (2009) dont l’héroïne tombe enceinte de son propre père, ou « Joker » (2019) dont le personnage se rend compte qu’il a été violé très jeune par son beau-père.