vendredi 27 octobre 2006
Cyril Delhay : Promotion Zep (Des quartiers à Sciences-Po) (Hachette Littérature, 2006)
Par admin, vendredi 27 octobre 2006 à 13:53 :: Essais / Philo / Témoignages
vendredi 27 octobre 2006
Par admin, vendredi 27 octobre 2006 à 13:53 :: Essais / Philo / Témoignages
jeudi 26 octobre 2006
Par admin, jeudi 26 octobre 2006 à 17:49 :: Littérature étrangère
mardi 17 octobre 2006
Par admin, mardi 17 octobre 2006 à 13:26 :: Essais / Philo / Témoignages
Fini de lire l'incroyable livre d'entretiens du philosophe sur des thèmes aussi variés que la mondialisation, notre rapport au corps ou l'idée de cercle... Son intelligence scintillante fait mouche à chaque page, et nous donne l'impression d'élaborer une perception minutieuse et merveilleusement actuelle du monde qui nous entoure.
Exemple : "La modernité, c'est le fait que nous apportons un substitut technique à la maternité, dans tous les sens du terme. C'est le sens du mouvement matrifuge qui s'opère sur la base de l'artificiel. On remplace les mères, les bio-mécènes, par des systèmes artificiels de mécénat. Pour le comprendre, il faut se rappeler le fait que les hommes sont des créatures orientant leurs prétentions vers un environnement qui les gâte, vers le mécénat biologique exercé par d'autres, et vers une structure immunitaire biologique et sociale efficace." (p251)
lundi 16 octobre 2006
Par admin, lundi 16 octobre 2006 à 18:04 :: Littérature étrangère
Le Prix Nobel colombien se livre à la réécriture d'un classique d'un autre prix Nobel, japonais cette fois : Les Belles Endormies, de Kawabata. Meme histoire d'un vieil homme qui paye pour passer la nuit avec une jeune et jolie vierge. Mais le charme nippon en moins, l'énergie burlesque en plus.
On pense aussi, immanquablement, à La bête qui meurt, de Philipp Roth, sur les amours juvéniles d'un professeur vieillissant.
Notre cher Marquez me paraît cependant le grand perdant de ce duel à trois : son texte est enlevé, certes, plein de verve, mais il n'a ni l'énergie primaire et dramatique de celui de Roth, ni l'émotion grave de celui de Kawabata. On a du mal à croire aux élans d'amour tardifs de ce vieillard libertin. Ce court roman s'achève sur des gesticulations rappellant le baroque des premières oeuvres, baroque dont Marquez tentait pourtant de s'affranchir...
Extrait : "L'année de mes quatre-vingt-dix ans, j'ai voulu m'offrir une folle nuit d'amour avec une adolescente vierge. Je me suis souvenu de Rosa Cabarcas, la patronne d'une maison close qui avait pour habitude de prévenir ses bons clients lorsqu'elle avait une nouveauté disponible. Je n'avais jamais succombé à une telle invitation ni à aucune de ses nombreuses tentations obscènes, mais elle ne croyait pas à la pureté de mes principes." (p9)
mercredi 11 octobre 2006
Par admin, mercredi 11 octobre 2006 à 20:07 :: Perles des cours de français / Perles de rue
Un élève, au rire tonitruant et à l'humour certain, lève la main pour prendre la parole.
Je remarque qu'il s'est mis un stylo dans l'oreille.
- "Monsieur, on m'a jeté quelque chose !..."
mardi 10 octobre 2006
Par admin, mardi 10 octobre 2006 à 17:42 :: Perles des cours de français / Perles de rue
Une élève vient me voir en fin de cours :
- Hey, Monsieur, est-ce que vous avez une moto ?
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?...
- Je sais pas. Dites, vous avez une moto ?
mardi 3 octobre 2006
Par admin, mardi 3 octobre 2006 à 16:26 :: Perles des cours de français / Perles de rue
Un élève, à propos de l’analyse des fonctions dans la phrase :
« Monsieur, il est où le sujet dans le groupe nominal ? »