La littérature sous caféine


mardi 20 février 2018

Faire cours en rêvant

D’habitude, mes rêves de cours sont angoissés : chahut, inspection, mauvais retours… Mais, cette fois-ci, mon rêve a été débordé par une sorte d’énergie foncièrement positive. Mieux, je me suis vu faire cours en soumettant des idées qui me venaient dans le rêve lui-même. J’aurais presque pu les prendre en note ! Du moins, c’est ce que je me suis dit au réveil avant qu’elles ne s’effacent irrémédiablement… Si je pouvais corriger mes copies de la même manière, ce serait parfait.

lundi 12 février 2018

Intelligence de Brigitte Lahaie

La fameuse phrase de Brigitte Lahaie était sans doute maladroite (« On peut jouir lors d’un viol »), qui plus est dans un contexte de débat tendu sur la question des violences faites aux femmes. Mais elle ne méritait pas les tombereaux d’injures qui se sont abattus sur elle, surtout de la part d’activistes dont la bêtise et l’agressivité font souvent froid dans le dos.

Bien sûr, je suis d’autant plus enclin à trouver des circonstances atténuantes à Brigitte Lahaie qu’elle a été la seule, je dis bien la seule (avec Radio Nova) à oser parler de « L’homme qui frappait les femmes » (Léo Scheer, 2013) – c’était sur les ondes de RMC. Et alors que le roman ne s’attirait qu’indifférence ou hostilité, la plupart des critiques confondant l’auteur et le personnage, le thème et le propos, Brigitte Lahaie seule comprenait que la description d’un psychopathe n’était pas une façon de le célébrer, mais de prendre le mal à la racine pour – qui sait ? – rêver un jour de l’éradiquer. Ne faut-il pas que le débat contemporain soit misérable pour qu’une ancienne actrice porno montre plus d’intelligence et de sensibilité que tous nos procureurs médiatiques autoproclamés !