- Purge, de Sofia Oksanen. Je ne m’explique pas le succès considérable de ce roman. Sans doute l’exotisme de cette Europe de l’Est largement méconnues du grand public ? L’écriture qui se veut originale n’est que lourdement alambiquée. Les situations décrites sont artificielles. J’ai tenté plusieurs fois de franchir le cap des cent pages, sans succès. Et à lire les dizaines de critiques dithyrambiques sur le net, je dois bien être le seul en Europe à ne pas avoir aimé...

- Daimler s’en va, de Frédéric Berthet. Régulièrement présenté comme un livre fin et brillant. Cependant la proximité de l’auteur avec quelques grandes figures de la scène littéraire française a dû compter dans la surévaluation de ce petit texte sans épaisseur, assez fantaisiste mais vraiment anecdotique. Le Journal de trêve me semble bien plus intéressant.

Une déception plus légère :

- 20 000 lieues sous les mers, de Jules Verne : j’attendais beaucoup de ce livre, et si le talent de Jules Verne est indéniable pour camper une atmosphère mystérieuse et un monde inouï de découvertes tous azimuts - son enthousiasme de petit garçon découvrant les merveilles du monde est communicatif. En revanche le nombre de chapitres où l’auteur se contente de reproduire des pages d’encyclopédie sur les poissons, les plantes et les volatiles plombe l’ensemble. Aucune épaisseur des personnages, et une absence de structure dramatique réelle tout de même gênante pour un livre d’aventure… Rien de comparable, en tout cas, à l’œuvre d’Alexandre Dumas qui place haut la barre en terme d’épaisseur romanesque.