La littérature sous caféine


L'arbre-oiseau

Je suis en manque d’images dans les romans. Je ne trouve pas qu’elles limitent le sens ou qu’elles ramènent à l’enfance. Ou alors, elles le font au meilleur sens du terme, pour révéler ce qui ne peut être dit. A fortiori, dans le monde des contes, les images ont leur place naturelle.

Dans le numéro 8 de la belle revue Daïmon (dans lequel je me suis fendu d’un conte au réalisme sarcastique), consacré aux « fantaisies, étrangetés, espiègleries », la place de l’image est importante et c’est très bien. J’aime beaucoup par exemple cet arbre-oiseau, signé par Cécile Holdban. Il conjugue précisément deux de mes sources de joie. Maxime Rovere écrit dans la revue que le conte est en « rupture avec le quotidien », je pense aussi qu’il le concentre à la manière des esquisses ou des gribouillis d’enfants.


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