La littérature sous caféine


Quelques échos du livre



En ce printemps, deux nominations consécutives à des prix : celui du très chic salon de L'Ile aux Livres et le nouveau-né Prix du roman Al-Bayane.

Des échos de lecteurs, également, comme ce beau message d'un éditeur alsacien :

"L’autre dimanche, nous avons bavardé à votre stand à Saint-Louis où je vous ai fait signer un tiercé de vos livres, que j’ai lus dans la semaine, à commencer par ceux destinés aux amis (et dédicacés pour eux), en prenant garde à n’en point casser le dos (je suis un lecteur parfois compulsif). Mais ça s’est bien passé, les Suicide Girls et l’Autoportrait sont restés propres et lisses (je parle de leur surface !), et j’ai terminé ce week-end par L’homme qui… Nous y reviendrons.

Mais d’abord des excuses : j’ai découvert votre blog et vu qu’à Saint-Louis vous avez dû – par ma faute – jouer au gardien de basse-cour, suppléant les auteurs des « Petites Poules », que nous avions détournés du stand de ce libraire colmarien (...) pour les enchaîner à notre stand de La Nuée Bleue sur lequel ils dédicaçaient, avec un succès de foule qui vous aurait fait de l’ombre s’ils étaient restés à votre côté, leur adaptation en dialecte alsacien de ce best-seller mondial (5 millions d’exemplaires vendus en Chine ! et vingt autres langues !) Nous nous enorgueillissons du plus petit tirage de départ de cette saga, 4.000 ex. pour l’alsacien. Donc, au fond, vous l’avez échappé belle, remerciez-moi.

C’est bien de lire dans un même élan trois ouvrages très différents d’un auteur dont on avait entendu causer, et trois livres si différents. J’ai terminé, comme dit, par L’homme qui… et, donc, par votre petit traité/confession sur L’Insoutenable. En deux mots, écho fort et sensible chez moi, pour plein de raisons perso. L’entrelacement de « l’ordinaire » et du « hors-normes » est excellemment mis en scène, trituré, jusqu’au malaise, ligne de crête vertigineuse qui côtoie les précipices. Le personnage est crédible, exigeant dans sa lâcheté, et j’aime bien l’accélération du temps, la décomposition de tout son être « normal » pour ne laisser subsister que le noyau central, la boule de révolte et de malheur, incandescente jusqu’à l’implosion.

J’aurais pas mal de choses à vous livrer après ces trois lectures, mais ne veux point vous importuner. Sachez que je me suis senti très proche de vos approches de ces divers sujets. Souvenirs, expériences, rencontres, réflexions, travaux d’écriture : mille échos et vibrations ont clignoté sur l’écran radar de mes perceptions.

Donc, maintenant, c’est moi qui vous remercie
."

COMMENTAIRES

Aucun commentaire pour le moment.

Ajouter un commentaire

Les commentaires pour ce billet sont fermés.