La littérature sous caféine


"Court, intense et sans voyeurisme..."

Sur le site Unwalkers, cette critique de "L'homme qui frappait les femmes":

"Comme dit le proverbe : "Bats ta femme, si tu ne sais pas pourquoi ? Elle, elle sait »

Un bon proverbe à la con à ranger à côté de : « Mets du guano sur ton crâne, tes cheveux repousseront »

Ah, taper les femmes, là n’est pas tout à fait le sujet du livre, mais une analyse d’un homme qui aimait frapper les femmes, et de sa déviance pathologique.

Sujet casse-gueule par excellence ou on pourrait osciller entre atermoiment et haines, ce qui n’est pas le cas ici. Nous se somme pas non plus dans l’amour avec notre « héros », juste spectateur de cette tragédie humaine et sociale. Quelques indices en fin de livres, nous amènent à penser à une certaine solidarité masculine d’une bêtise crasse, qui doit bien exister.

Et fin des clichés on n’est pas chez dédé qui sort de l’usine passe au bar et…

On est dans la haute, là ou on pète dans la soie. On suit donc notre homme sur une longueur de sa vie, de sa première claque donnée à ses coup de poings à sa femme enceinte, au passantes dans la rue frappées en anonyme.

Entre roman et analyse, c’est un livre qui éclaire et qui a surtout le mérite de s’attaquer à un phénomène de société millénaire à l’exponentielle.

C’est très bien écrit, court, intense, sans voyeurisme, les mots sonnent juste.

A la fin du livre, on retrouve un court texte de l’auteur où il se met à poil, et nous raconte ce livre, sa génèse. En un seul mot : magnifique
."

Dans L'Union, cette autre critique:

"Dans la tête d'un mari violent.

« Je tiens à m’excuser pour la véritable indécence que constitue ma vie. Je ne tirerai cependant pas de conclusion, ni sur le plaisir que certaines femmes tireraient de mes dérapages, ni sur l’éminente utilité de la violence… Je me souviens parfaitement du premier jour où j’ai giflé une fille ». Aymeric Patricot aborde un sujet difficile et répulsif, la violence faite aux femmes. Si les témoignages des victimes sont favorisés par les romanciers, lui a choisi d’entrer dans la tête d’un homme violent. Dès l’adolescence, il ne peut réprimer le désir obsessionnel de frapper les femmes. Il raconte son parcours au rythme des coups qu’il assène à des proies chassées toute sa vie. Il bat sa femme et finit par tout perdre. Famille, travail, réputation jusqu’à la déchéance. Perversion, maladie psychiatrique, monstruosité ? Le roman ne donne pas de réponse, mais il ouvre un débat qui dérange." F.K.

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