La littérature sous caféine


Le roman d'Azima (1)

Plus de deux mois maintenant après la sortie d’Azima, bilan plus que mitigé des ventes… La déception passée, reste à comprendre. Il me semble qu’une des raisons en est le sujet : les récits de viols en banlieue n’attirent pas les foules, abreuvées déjà de faits divers tous plus sordides les uns que les autres.

On me dit souvent, d’ailleurs : « J’ai bien aimé ton livre, et j’avoue que je ne l’aurais pas lu si je ne te connaissais pas… Le contenu vaut mieux que le thème. » Je me suis dit qu’en ce moment on ne s’intéressait pas aux discours "neutres" sur la banlieue - ceux qui ne privilégient ni l’optimisme, ni la rage. Le mien se veut simple constat romanesque – il ne fait ni l’apologie, ni le procès de quoi que ce soit.


COMMENTAIRES

1. Le jeudi 9 novembre 2006 à 17:37, par Christie

heureusement que tu as un autre métier
pour ne pas tourner en rond ("barboter")avec ces chiffres, ces phrases, dépendre trop du désir de tes lecteurs
je suis pour les artistes qui ont un autre métier.. même si cela rend la pratique de leur art plus compliquée, en termes d'orga

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