L'humour pour contrer l'horreur
Par admin, mardi 1 avril 2025 à 12:08 :: Littérature étrangère :: #1314 :: rss
Coup sur coup je lis deux livres qui sourient pour faire pièce à l'horreur. Dans "Être sans destin", Imre Kertesz raconte les camps de la mort avec le ton d'un enfant qui s'étonne à peine du pire. Pérec dans "Quel petit vélo..." déjoue l'angoisse d'être envoyé à la guerre par une histoire burlesque dite avec désinvolture. C'est un humour subtil, une politesse extrême à l'égard du destin - on dit parfois que les gens drôles sont des gens tristes : il est vrai que j'ai peu de contre-exemples...
COMMENTAIRES
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire
Les commentaires pour ce billet sont fermés.