La littérature sous caféine


Triste Russie



Il y a les livres désespérés qui finissent par faire rire parce qu'ils sont énergiques (Schopenhauer, Houellebecq, Mirbeau). Et puis, il y a les livres vraiment tristes, les livres sordides. Curieusement, c'est souvent du côté de la Russie qu'ils me parviennent. Je me suis senti triste après "La supplication" (1983) du prix Nobel Svletana Alexievitch. Je suis sorti accablé du "Soleil des morts" (1923) d'Ivan Chmeliov, qui relate avec une curieuse douceur, un fatalisme déchirant, le fameux Holodomor en Crimée. La postface souligne combien les réfugiés n'ont pas reçu bon accueil en France, ce qui fait un curieux contraste avec la situation actuelle. A ne pas lire l'hiver..

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