Dans "Le mal joli" (Albin Michel, 2024), Emma Becker dévoile une partie de sa correspondance avec son amant. On y retrouve la pente délirante du torride vers le sale qu'il y avait chez Joyce et Nora, Apollinaire et Lou. L'échauffement à distance permet tout. La plume (ou les doigts) s'affole, elle se fait cannibale. Le photographe Araki partageait cette intuition, lui qui alternait clichés de femmes offertes et gros plans sur des restes de nourriture...