La littérature sous caféine


Seuls en scène

Je suis très admiratif de ceux qui se produisent seuls en scène. Regardant Céline Hilbich jouer avec conviction le beau texte de Carole Fives, « Tenir jusqu’à l’aube » (Gallimard), au Lavoir moderne parisien, je me suis dit qu’il y avait quelque chose de radical dans le fait d’offrir aux regards une performance dense et travaillée, et que je tenterais bien l’expérience. Je me sens souvent des velléités d’incarner une version excessive de moi-même. Le métier de professeur en donne d’ailleurs un avant-goût.


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