La littérature sous caféine


Je donnerais toute la poésie...

Je donnerais toute la poésie du 19ème pour un sonnet de Baudelaire, et toute celle du 20ème pour une page de Breton, tant sa phrase presque noire de densité me foudroie. Et c’est dans ses moments drôles qu’il me donne le plus envie de le rejoindre.

« Mais, pour moi, descendre vraiment dans les bas-fonds de l’esprit, là où il n’est plus question que la nuit tombe et se relève (c’est donc le jour ?) c’est revenir rue Fontaine, au « Théâtre des Deux-Masques » qui depuis lors a fait place à un cabaret. Bravant mon peu de goût pour les planches, j’y suis allé jadis, sur la foi que la pièce qu’on y jouait ne pouvait être mauvaise, tant la critique se montrait acharnée contre elle, allant jusqu’à en réclamer l’interdiction. » (Nadja)


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