La littérature sous caféine


Saucissonnage de Houellebecq

J’ai disséqué, tronçonné, saucissonné, classé le dernier Houellebecq par thèmes et mots clés. Avec ces listes j’ai la sensation de l’avoir digéré. La lecture en était pourtant assez fluide, assez légère en dépit de sujets sombres.

Bilan ? C’est un roman sur la vanité de l’existence, mais si désabusé que l’art du roman lui-même en paraît affecté. Les personnages constatent en eux de l’amour, du désir, de l’indifférence, du désespoir, sans en comprendre vraiment les ressorts, et finissent par mourir sans en tirer de leçon particulière. L’humour s’est évaporé… Signe de la sagesse de l’auteur ? Je ne saurais pas répondre…


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