Bukowski avait le génie des titres. "L'amour est un chien de l'enfer", "Au sud de nulle part", "Journal d'un vieux dégueulasse"... Rien que pour eux, je garde ses livres dans ma bibliothèque. Comme je garde le précieux "Encore une nuit de merde dans cette ville pourrie", titre sublime de Nick Flynn pour un récit certes attachant mais un peu trop dispersé à mon goût, à propos de son père devenu SDF. Je me demande si cinquante pour cent du travail d'un écrivain ne consiste pas à trouver un bon titre...