La littérature sous caféine


De l'alcool et de la sueur (Livres qui m'ont plu (3))



1) Rhum express, de Hunter J. Thompson. Un coup de maître, ce roman méconnu de la figure phare du « journalisme gonzo » : les cent premières pages, notamment, décrivant un groupe d’Américains perdus à Porto Rico, tentant de faire vivre un journal et perdus dans une spirale effrayante d’alcool, de sexualité dangereuse et de périls divers, sont truffés de brillantes descriptions et de portraits hauts en couleur. C’est superbement écrit et vivant à la fois – on dirait l’œuvre d’un Bukowski qui aurait pris la peine de rédiger de vrais chapitres. Après, ça se délite un peu, mais on oublie l’intrigue pour se focaliser sur les morceaux de bravoure stylistique.

2) Incidences, de Philippe Djian. La veine de Djian est assez proche de celle de Thompson : narrateurs évoluant dans un contexte viril, style solide et coloré, beaucoup de sexe et d’alcool, un certain désespoir racheté par l’humour et l’énergie, une intrigue bien ficelée si ce n’est que, mieux charpentée que celle de Thompson, elle donne le sentiment de s’achever sur une sorte de sursaut de passion destructrice – l’auteur réduisant à néant son protagoniste. Mais c’est ce qu’on demande à l’auteur, en fin de compte : jouer avec ses personnages – un peu comme Aragon s’acharnait sur le sien à la fin des Voyageur de l’Impériale.

COMMENTAIRES

1. Le samedi 25 mai 2013 à 04:49, par nike blazer

ris les paroles de son père peur Debu geste audacieux, sa mère tenant un gateau et des chaussures, debout près de cinq minutes n'ont pas bougé, et plus tard, sa mère a appelé son grand-père dans sa séance chez elle, elle a finalement vu la mère, quand elle a

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