La littérature sous caféine


Mieux vaut mourir par balles que mettre des pansements

1) Au moment de payer, je me rends compte avoir pris deux numéros du Monde. « Désolé, j’en ai pris deux… » La vendeuse du kiosque, la cinquantaine bien tassée, me répond discrètement : « Mmm… Gourmand ? »

2) Dans la rue, une mère de famille exaspérée par sa gamine qui ne cesse de pleurer : « Mais tu es un enfant, ou quoi ? »

3) Dans une discussion sur le féminisme, je me permets de faire remarquer qu’il y a quelques situations dans lesquelles les hommes ont été désavantagés. C'est eux qu'on envoyait au front, par exemple. « Excuse-moi, me répond une amie, mais les femmes, elles, étaient infirmières. – Et alors ? – Eh bien, elles soignaient les blessés, et franchement, c’est pire. – Tu veux dire qu’il vaut mieux recevoir une balle en pleine tête ou finir mutilé que de soigner les blessés ? – Oui, c’est évident… » Je préfère clore ici la discussion, me rappelant le (très petit) scandale qu’avait provoqué la fameuse phrase de Christine Okrent déclarant, à propos d’une guerre se déroulant en Afrique, que « les hommes étaient abattus et, pire, les femmes violées. »

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