La littérature sous caféine


Quelques jours...

Je pars quelques jours en Sicile, avec Mishima sous le bras...

COMMENTAIRES

1. Le jeudi 30 décembre 2010 à 16:31, par Marie

Buon viaggio ! Tu ne seras pas déçu, je crois (de la Sicile) ...

2. Le vendredi 31 décembre 2010 à 19:16, par aymeric

Je decouvre palerme et c'est superbe ! et plutot que mishima, je me plonge dans Lampedusa et son Guépard, et c'est superbe aussi !

3. Le dimanche 2 janvier 2011 à 19:46, par Marie

Je connais cette ville comme ma poche. Et pendant les fêtes, avec les illuminations, les petites rues palermitaines sont encore plus "baroques" mais si on me proposait de retourner y vivre, je crois que je n'accepterai pas cette fois-ci...

4. Le lundi 3 janvier 2011 à 20:14, par aymeric

Je n'y ai passé que deux jours, et je dois dire qu'elle m'a finalement fait une impression mitigée : sublime par endroits, complètement décatie dans bcp d'autres, elle est singulièrement "assoupie" la plupart du temps - du moins dans la vieille ville. MAis peut-être était-ce dû au premier de l'an ? J'ai eu un mal fou à trouver un restaurant ouvert le soir du 31 ! Lampedusa la décrit comme une ville delaquelle émane un parfum de mort, et c'est vrai qu'elle donne l'impression de mourir à petits feux...
Là je suis à agrigente, plus moderne, et plus vivante je trouve...
(mais ce ne sont que des impressions très superficielles...)

5. Le lundi 3 janvier 2011 à 21:05, par Marie

La vie quotidienne en Sicile est un peu difficile et assez superficielle quelquefois. Au bout d'un an et demi là bas, après avoir arpenté l'île, j'en avais assez. La culture (ciné, théâtre, émulation littéraire), la création contemporaine me manquaient beaucoup et je tournais en rond, je trépignais même. Je me suis totalement intégrée dans la culture sicilienne, ne côtoyant presque aucun européen sauf au boulot, mais je m'éloignais un peu de moi-même chaque mois qui passait. La vie y est plus lente, la mentalité étroite et insulaire, voire "obsessionnelle" même si les gens sont vraiment chaleureux et joyeux. Ce "parfum de mort" vient sûrement du fatalisme des siciliens et d'une certaine incapacité à bouger les choses, par peur et surtout par fainéantise. On se satisfait de peu en Sicile (ce qui peut aussi être positif d'ailleurs) et on subit sans jamais vraiment se rebeller, ceci est dû à l'histoire de l'île assurément (invasions multiples, mafia ...)

Pour moi, les villes les plus sublimes sont Noto (avec la lumière blonde du soir sur les édifices de cette ville entièrement baroque), Syracuse/quartier d'Ortigia : un peu le bout du monde ... Mais il y a tant de choses à découvrir et à aimer là-bas (le marché du Capo de Palerme, les églises, les processions, la réserve naturelle du Zingaro, la pâtisserie, les îles éoliennes hors saison, ...). Voilà, tout ça me donne envie d'y retourner. Bon séjour Aymeric, régale-toi surtout !

6. Le mardi 4 janvier 2011 à 22:14, par aymeric

Ce qui me frappe bcp ( je n aurai parcouru que la partie ouest de l ile), c est le contraste entre palerme, assez pauvre et morne me semble t il (du moins dans la vieille ville) et les villes plus petites (agrigente, marsala) ou l atmosphere parait plus conviviable (et plus accueillante).
Ce que j aimebcp, ce sont les cafes, colores, et les petites chapelles a chaque coin de rue... :)

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