La littérature sous caféine


Ne jamais prêter à quelqu'un qui joue

1) Dans un bistrot de la rue de Belleville, à dix heures du matin, le patron en grande conversation avec un client, au zinc, tous les deux sirotant un verre de vin rouge :

« Faut jamais prêter à quelqu’un qui joue ! Jamais il te rendra ton argent, ça c’est sûr… A la rigueur, je préfère prêter à quelqu’un qui boit. Tu auras plus de chance de revoir ton argent. »

Plus tard dans la conversation :

« Avec l’alcool, faut savoir s’arrêter. Bon, j’aime bien boire un peu, mais l’essentiel, c’est de savoir s’arrêter. – Le pire, c’est le vin blanc. Un petit verre ça fait pas de mal, mais après ça attaque. Ça fait vraiment du mal. – Je te le dis, faut savoir s’arrêter ! Faut pas boire toute la journée quand même ! »

2) Je commence chaque cours (quel que soit le niveau des étudiants) par l’étude d’un « mot du jour », et jamais aucun mot n’a provoqué autant d’hilarité que « rasséréner », devant des étudiants en BTS Communication. Parmi les hurlements de rire (le climat printanier devait y être pour beaucoup), j'entends :

« Wouah, Monsieur, vous imaginez vraiment qu’on utilisera un jour ce mot ? Rassénénérer je sais pas quoi… Ça existe ce mot ? Vous voulez nous faire croire que des gens l’utilisent ? »

COMMENTAIRES

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