Série d’essais sur l’œuvre et la vie d’artistes japonais. Le livre s’ouvre par une longue digression de l’auteur sur son propre rapport à la vie, la littérature et ses rêves d’enfant. Ce bout de prose somptueuse, à l’éloquence à la fois classique et discrète, laisse une forte impression. Les essais, par la suite, perdent un peu de cette éclatante densité.

Extrait :
« Tous les souvenirs enfin s’effacent. Et puis restent les rêves. Alors, comme ils sont seuls désormais, c’est à eux que l’on confie le souci de sa vie. » (p15)