La littérature sous caféine


lundi 31 mars 2025

Arthur, de toute éternité

Passionné par la geste arthurienne, je me laisse reprendre par ma collectionnite. Je me procure un nombre invraisemblable de versions : Chrétien de Troyes, Malory, Boulenger, T.H. White, Barjavel, Le Guillou, ainsi que des livres théoriques - William Blanc, Emma Jung... Cette année je découvre une version contemporaine très grand public distribuée dans les relais de presse, publiée par un obscur éditeur espagnol (RBA) et sans doute fantaisiste. Mais je la trouve formidable avec ses cliffhangers et son sens très cinématographique du fantastique. Je retrouve avec elle le plaisir à peine avouable, presque éteint depuis l'enfance, de la narration pure. Le sens du merveilleux est si difficile à entretenir !

mardi 18 mars 2025

Un génial curé surréaliste

Marcel Aymé ne tarit pas d'éloges sur Rabelais - "Un génial curé surréaliste" - mais conclut sa formidable préface par le conseil de s'en tenir au deux premiers volumes. Las, j'ai découvert en préparant le Dîner du cochon la page hallucinante - le mot n'est pas galvaudé - qui met en scène, dans le Quart Livre, Mardi gras le Cochon volant, dans une bataille épique contre des andouilles... Dans ces conditions, comment résister à la lecture intégrale de l'oeuvre ? D'autant que je découvre précisément en ce jour de Mardi gras qu'il existe une version illustrée par Gustave Doré...