La littérature sous caféine


Philippe Forest : Sariganawa (Folio, 2005)

Série d’essais sur l’œuvre et la vie d’artistes japonais. Le livre s’ouvre par une longue digression de l’auteur sur son propre rapport à la vie, la littérature et ses rêves d’enfant. Ce bout de prose somptueuse, à l’éloquence à la fois classique et discrète, laisse une forte impression. Les essais, par la suite, perdent un peu de cette éclatante densité.

Extrait :
« Tous les souvenirs enfin s’effacent. Et puis restent les rêves. Alors, comme ils sont seuls désormais, c’est à eux que l’on confie le souci de sa vie. » (p15)


COMMENTAIRES

1. Le lundi 4 septembre 2006 à 18:27, par myriade

Je suis restée totalement imprégnée par ce livre et encore plus par le précédent.
Une autre phrase prélevée dans ce livre : "Toute vie est la somme de centaine de coïncidences dont aucune n'est dotée de davantage de signification qu'une autre" (p.270)

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