Certains auteurs misent beaucoup sur la vigueur sexuelle pour donner du sens à leur œuvre. Ils prennent le risque de finir par écrire des livres assez sordides : le déclin physique leur est insupportable. Je pense à Gary, je pense à Roth... Sollers aurait pu tomber dans cette noirceur mais il forçait son trait joyeux. A bien le lire, on trouvait cependant quelques ferments d'aigreur.