Ça n’est pas désagréable d’être déçu par une lecture : ça nous évite d’avoir à compléter notre connaissance de l’œuvre. En l’occurrence, « La servante écarlate » m’a laissé complètement indifférent… L’écriture est pauvre, la traduction maladroite, l’univers assez mince. On sent trop la présence tutélaire d’autres dystopies comme « 1984 » pour se laisser impressionner. Je comprends qu’une certaine esthétique féministe ait pu cristalliser autour de cette fiction, mais je n’y ai précisément vu que cette opportunité politique, et ça m’a gâché le plaisir.