Dans les périodes troublées de sa vie, plusieurs manières de voir les choses : soit on penche vers la tragédie froide, implacable, humaine en même temps, que nous présente Bergman (des dialogues tendus, denses, noirs, hantés par la mort)...



... soit on bascule vers le swing de Woody Allen, sa mélancolie, ses drames qui s'achèvent en pirouettes, ses tragédies qui se concluent par un bon mot, ses engueulades rattrapées par l'humour...



Le paradoxe étant qu'il faut être en pleine forme pour apprécier les films de Bergman. Un couple qui regarde Scènes de la vie conjugale sans immédiatement se séparer peut vraiment croire en son avenir !

Le besoin d'humour est-il vraiment bon signe ?

Hier soir je me suis plongé avec délices dans le très bon Steak (cf vidéo) avec Eric et Ramzy, que je pensais pourtant catalogué navet sidéral. J'ai hâte de pouvoir me replonger sereinement dans Bergman, ou même goûter l'humour racé de Woody, sa mélancolie jazzy...