La littérature sous caféine


Voir les choses comme Bergman ou comme Allen ?

Dans les périodes troublées de sa vie, plusieurs manières de voir les choses : soit on penche vers la tragédie froide, implacable, humaine en même temps, que nous présente Bergman (des dialogues tendus, denses, noirs, hantés par la mort)...



... soit on bascule vers le swing de Woody Allen, sa mélancolie, ses drames qui s'achèvent en pirouettes, ses tragédies qui se concluent par un bon mot, ses engueulades rattrapées par l'humour...



Le paradoxe étant qu'il faut être en pleine forme pour apprécier les films de Bergman. Un couple qui regarde Scènes de la vie conjugale sans immédiatement se séparer peut vraiment croire en son avenir !

Le besoin d'humour est-il vraiment bon signe ?

Hier soir je me suis plongé avec délices dans le très bon Steak (cf vidéo) avec Eric et Ramzy, que je pensais pourtant catalogué navet sidéral. J'ai hâte de pouvoir me replonger sereinement dans Bergman, ou même goûter l'humour racé de Woody, sa mélancolie jazzy...




COMMENTAIRES

1. Le mercredi 4 juin 2008 à 09:17, par Dahlia

Ah Manhattan! Pour moi, ça restera à jamais le film de la réplique "hey! Don't be so mature!" d'un Woody Allen dérouté par la précocité affective et intellectuelle de sa très jeune amante...

2. Le mercredi 4 juin 2008 à 09:54, par pat

film indémodable, en effet... Moi j'avais plutot retenu les larmes de la jeune femme à la toute fin du film, quand il la quitte alors qu'il l'aime...

3. Le mercredi 11 juin 2008 à 10:23, par mathieu

je ne pensais voir lire un éloge de Steak sur un blog littéraire !

4. Le jeudi 23 mai 2013 à 12:39, par cocktail dress in uk

Very nice article and straight to the point. I don't know if this is in fact the best place to ask but do you guys have any ideea where to hire some professional writers? Th

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