La littérature sous caféine


mardi 15 janvier 2013

Blog d'Omri Ezrati

Une critique sur le blog de Omri Ezrati:

"Aymeric Patricot revient chez Léo Scheer avec "L'homme qui frappait les femmes", un superbe roman qui raconte la vie d'un homme 'bien sous tout rapport" qui ne peut résister à ses violentes pulsions. Un roman, à l'écriture très directe, qui peut choquer, avec des cènes de violences inouïes décrites sans détours par Patricot. Son premier roman "Suicide girls", déjà, nous transportait dans un univers glauque, celui d'une prof, obsédée par le suicide. L'homme qui frappait les femmes ou comment un homme peut mener une vie bien rangée, travailler au contact quotidien des députés, fonder une famille, avoir des enfants, présider une association féministe, et le soir venu devenir un psychopathe sans scrupules qui rôde dans Paris à la recherche de femmes à frapper, parfois jusqu'à la mort. Patricot nous décrit avec justesse cet homme, depuis son adolescence en Normandie jusqu'à l'aine de sa vie sur la même plage normande qu'il fréquentait gamin.

Contrairement à ce qu'on pourra facilement croire, cet homme aux pulsions violentes à l'égard des femmes n'aura pas vécu une enfance de maltraitance, bien au contraire. Il fera des études, fera de la politique, deviendra un militant socialiste apprécié... Comme nous tous, il aura aussi des amis, même si l'un d'entre eux finira par s'en éloigné, choqué par son obsession ou un autre qui se taira. Le roman de Patricot est peut être l'une des plus belles découvertes de ce début d'année. On ne ressort pas indemne de cette lecture. A lire absolument
."

samedi 12 janvier 2013

Publication le 6 février du roman "L'homme qui frappait les femmes", suivi de "L'Insoutenable" (Léo Scheer)



Il y a presque deux ans, j'évoquais déjà la publication de ce roman : j'avais eu l'honneur d'être l'un des favoris du Prix Virilo - la seule parution du titre sur internet avait suffi à l'inscrire sur les listes.

Cette fois-ci, il sort pour de bon, agrémenté d'un petit essai, L'Insoutenable, qui donne un sens à sa violence et définit ce que pourrait être une "littérature punk" - j'ai vraiment ressenti le besoin de prendre tout ce temps pour mûrir ce petit texte.

La quatrième de couverture:

Je ne chercherai pas dans ce livre à me justifier ni même à présenter les choses sous un jour avantageux pour moi. Je ne ferai pas non plus l’apologie de ce que j’ai commis. Je comprends qu’on m’en veuille et, dans une certaine mesure, je comprends qu’on fantasme ma mort. (…) Je tiens d’ailleurs à m’excuser pour la véritable indécence que constitue ma vie. Je suis bien obligé de constater que ce défaut dans mon caractère m’a valu des succès…»

Le narrateur est un homme dominé par ses pulsions. Des plages normandes aux boulevards parisiens, du collège à l’Assemblée Nationale, il poursuit les femmes de sa passion destructrice. Ironie du sort, il deviendra pourtant responsable d’une association féministe. Mais pourra-t-il cacher indéfiniment ses penchants ?

Comment mener sa vie, comment fonder une famille lorsque des actes inavouables rythment et défigurent votre quotidien ?"