La littérature sous caféine - Commentaires
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fr2011-01-24T23:54:32+01:00daily12011-01-24T23:54:32+01:00Quand Miller dit "bite" et "couille" - aymeric
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2011-01-24T23:54:32+01:00aymericOui, ressasser les choses jusqu'à épuisement...
Ou bien se laisser déborder par les choses pour que les phrases soient emportées par le même flux... S'assécher ou se noyer, en somme......Quand Miller dit "bite" et "couille" - Beast Language
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2011-01-24T19:50:16+01:00Beast Language... c'est aussi, remarquez, une faculté à se saisir de menues expériences et de les déplier, les amplifier, si on trouve qu'on a pas assez "vécu", on peut toujours creuser (le ressassement obsessionnel est le moteur par excellence) ces petites choses jusqu'à épuisement (lequel n'est...Quand Miller dit "bite" et "couille" - Beast Language
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2011-01-24T19:17:14+01:00Beast Language«la littérature n'est pas un repli, mais une exigence à vivre», c'est très bien dit, ça. Je suis d'accord. Ça me préoccupe pareillement....Quand Miller dit "bite" et "couille" - aymeric
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2011-01-24T18:37:08+01:00aymeric"crazy cock", ca c'est du titre !! Philip Roth aurait pu l'utiliser aussi, non ? :)
belle image, encore une fois: le citron pressé... Quand on en arrive là, c est peut etre qu'on a oublié de le nourrir, cet esprit ? On veut lui faire cracher des choses, mais il faut qu'il dévore...Quand Miller dit "bite" et "couille" - Beast Language
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2011-01-24T16:54:38+01:00Beast LanguageIl y a cette curiosité, aussi, "Crazy Cock", qui est comme une première ébauche de "Nexus", et lire les deux donne la mesure du chemin parcouru, entre ses premiers efforts (CC est son second roman, publié posthume) et, heum, sa "maturité" particulière (en termes...Quand Miller dit "bite" et "couille" - aymeric
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2011-01-24T08:52:52+01:00aymericDamn! il va falloir que je lise aussi "le colosse de maroussi" ! (ca lui va bien, d'ailleurs, le mot "colosse"!)
j'aime bien cette idée de psyché ressemblant à des sables mouvants... J'ai parfois la sensation, pour ma part, d'etre une machine, mais les sables mouvants, c'est...Quand Miller dit "bite" et "couille" - Beast Language
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2011-01-23T21:12:57+01:00Beast LanguageVoici la référence : William H. Gass, «Food and Beast Language», in The World Within the Word», Boston, Godine, 1979, p.253 sq. La bouffe et le langage de la bête (affamée)...
C'est un recueil d'essais publiés dans diverses revues littéraires (dont le New York Book Review), celui-ci sur...Quand Miller dit "bite" et "couille" - mathieu
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2011-01-23T20:36:26+01:00mathieubeast language, référence à quoi en particulier ? un etre qui se consume dans les mots ? monstre dont la chair est faite de mots ?...Quand Miller dit "bite" et "couille" - aymeric
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2011-01-23T20:35:21+01:00aymericEffectivement; et il faut sans doute une forme de courage qui s'apparente à l'inconscience (voire à la vanité) pour se lancer dans un sujet qui nous "affame"! ce n'est pas rien d'affronter le regard de lecteurs devant lesquels on se vautre dans la fange ! :)
au fait, ces traductions...Quand Miller dit "bite" et "couille" - Beast Language
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2011-01-23T19:24:05+01:00Beast LanguageJoyce, excrémentiel, oui, mais je présume que même ce style, il le créait dans la rétention punitive. Mais je spécule.
Comme portraitiste-en-écriture de l'écriture des autres, Gass ne cède pas sa place. Je vous en donne un autre, cela m'amuse de le traduire.
"Le Henry Miller...Quand Miller dit "bite" et "couille" - aymeric
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2011-01-22T23:22:04+01:00aymericUn passage brillant !
Je ne changerais pas un mot à cette analyse - j'aime bcp la présentation de Joyce comme d'un auteur au style "punitif" (punitif aussi pour le lecteur, d'ailleurs ? :) )
Cependant la dimension excrémentielle est très présente chez lui aussi, non ? J'ai le...Quand Miller dit "bite" et "couille" - Beast Language
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2011-01-22T18:34:37+01:00Beast LanguageTenez, pour votre divertissement, ces paragraphes que j'aime bien de WIlliam Gass concernant Miller:
«C'est un élément qui participe de l'impulsion de chaque auteur que de parler et s'exposer: le désir de présenter ce qu'on comporte de pire sous la forme d'un don, comme le fait un enfant...Quand Miller dit "bite" et "couille" - aymeric
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2011-01-22T11:20:27+01:00aymericDes pages de baise parfois intéressantes, parfois sur-écrites, d'ailleurs... Je n'ai encore lu que le début du 2ème tome, et il faudrait que je relise Le tropique du Capricorne, souvent considéré comme son meilleurs bouquin.
J'aurais dû lire tout ca a dix-neuf ans aussi, j'aurais mûri d'un...Quand Miller dit "bite" et "couille" - Beast Language
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2011-01-22T00:22:05+01:00Beast LanguageSouvenirs de Sexus, lu à 19 ans: une lecture fichtrement priapique, dix pages de baise pour chaque chapitre de 20 pages. Si bien que c'est presque la peur au ventre que j'abordai les deux volumes ultérieurs, en fait très différents du premier, sur ce plan. Beaucoup plus softs.
Intéressant,...