Les éditeurs exigent des choses différentes des auteurs français et anglo-saxons. Des premiers, ils attendent de la concision. Des seconds, de l’ampleur, du lyrisme et du volume. Un même paragraphe sera supprimé chez l’un, encouragé chez l’autre. Les éditeurs s’adaptent certes à ce que doit être le goût du public, mais ils confortent aussi le cliché d’une certaine force américaine différente du raffinement français.