Je surveillais mardi l’épreuve de français du bac et le professeur qui se trouvait dans la même salle, d’origine algérienne, m’a appris qu’Azima n’était pas un prénom (je croyais l'avoir repéré une chanson de France Gall…) et que le mot désignait en arabe le fait d’être déterminé à faire quelque chose.

Le hasard fait bien les choses puisque Azima, malgré tout ce qu’elle subit, garde précisément une grande force.

Je repense du même coup à la remarque que m’avait faite un ami, il y a un certain temps déjà, à propos de nombreux manuscrits qu’il avait lus de moi : il trouvait toujours le protagoniste flottant, débordé par ses problèmes, condamné à une sorte d’errance existentielle... Il avait raison ! J’espère avoir cependant dépassé ce défaut de la narration, et même si certains personnages passent leurs journées à ne rien faire (je pense à Cloporte par exemple), le récit qui en est fait s’efforce d’être plus structuré que le personnage lui-même.

Quant au prochain protagoniste, le baron (si Dieu le veut !), il sera la détermination même (il aura vraiment la azima, s’il est possible de le dire ainsi…)