La littérature sous caféine


Gouffres de culture

J’admire Gustave Doré. Ses gravures sont évidemment les plus belles du 19ème, les plus expressives et les plus fortes, mais surtout le projet qu’il s’est donné d’illustrer les grandes œuvres rejoint mes obsessions de lecteur. D’une certaine manière, il accompagne mes découvertes et j’achète maintenant toutes les versions illustrées des chefs-d’œuvre auxquels il s’est attaqué – Rabelais, Cervantès, Dante… Dans l’incroyable volume « Fantastique Gustave Doré » des Editions du Chêne je découvre amusé qu’il se fixait ainsi des listes et j’annexe ces listes aux miennes. Je lirai par exemple Roland le furieux de L’Arioste puisque ce grand maître y a consacré du travail. Ce que j’aime avec Doré, c’est que l’image n’éteint pas l’imagination : elle la relance. Elle est si brillante et précise qu’elle complète et qu’elle enrichit. Doré devient mon guide, le Virgile qui me prend la main vers les gouffres de culture.


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