La littérature sous caféine


Refus du potache

Depuis trente ans j'ai ce livre de Roubaud dans ma bibliothèque, tellement décati que les vrillettes ont attaqué les pages. Je ne l'avais jamais lu ! Ce n'était pas faute d'avoir essayé... J'aimais ce nom de Roubaud et j'étais attaché à l'Oulipo depuis qu'à Tokyo j'avais rencontré Michel Butor, friand de jeux littéraires. Mais le ton badin m'assomait. Sa légèreté me paraissait superficielle, son humour ne me faisait pas rire. Et puis, nouveau paradoxe : je me suis mis en tête d'organiser ce "Belle Hortense à La belle Hortense" ; je me suis donc contraint à le lire, ce qui n'a rien de potache. L'ai-je davantage aimé ? L'ai-je même compris ? Je ne saurais pas dire. Et cela, en revanche, sonne bel et bien potache.

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