La littérature sous caféine


Génie de l'aventure



Il y a un rayon dans ma bibliothèque – une bibliothèque dispersée sur plusieurs étages, et dans plusieurs lieux – qui prend peu à peu de l’importance, celui de la littérature de genre : policier, science-fiction, aventure, épouvante. C’est un rayon qui n’a pas la place éminente, il se fait chiper la vedette par la littérature générale et la philosophie, et pourtant c’est vers lui que je vais souvent avec le plus de plaisir, un peu comme s’il maintenait vivant le cœur battant de la jeunesse.

Ce rayon que j’aimerais le plus sympathique et le plus beau vient de gagner un volume de choix : Le Dernier des Mohicans, de Fenimore Cooper. Je n’avais jamais encore pris le temps de lire ce grand classique de la littérature d’aventure et je le découvre avec ravissement. Peinture substantielle d’un contexte historique complexe, scènes épiques avec leurs lots de batailles et de massacres, morceaux de bravoure en termes de suspense et de rebondissements parfois cocasses, portraits tour à tour tendres et malicieux… Tout Hollywood en 300 pages ! Le Dernier des Mohicans est directement entré dans mon panthéon, à côté de L’île au Trésor, de Frankenstein ou de Robinson Crusoe – autant de romans qui excèdent, bien sûr, le seul cadre d’un genre.

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